L’expérience Hue et Ambilight
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11 juillet 2016J’ai eu, il y a quelques temps, l’occasion d’être initié à l’urbex. Il était temps de vous faire découvrir les petits trésors que j’ai visité.
Pour la plupart d’entre vous, le mot urbex ne signifie pas grand chose. Vous en avez certainement déjà fait l’expérience, sans savoir que cela portait ce nom. Ce fut également mon cas, je n’ai appris ce terme que pendant le tournage de la vidéo présentée sur cet article.
L’urbex désigne de façon abrégé « Urban Exploration ». Voyez ici comme l’Anglais et le Français se ressemblent. Il s’agit donc d’exploration urbaine.
Et l’exploration urbaine, qu’est ce que c’est ? Il s’agit de visiter des sites, des lieux, des monuments construits par l’Homme, parfois abandonnés, parfois pas, que l’on soit autorisé ou non à le faire.
Wikipédia Le Sage décrit l’urbex comme « un ensemble de pratiques, dont les motivations peuvent être très éloignées. Certains seront portés sur l’aspect historique, l’ancien et l’abandonné. Pour d’autres, ce sera la maîtrise de la ville moderne et de ses coulisses. La photographie est également une motivation importante. Les groupes se forment bien souvent autour d’une de ces pratiques. En France plus qu’ailleurs, la spécialisation des pratiquants est très forte : certains ne vont que dans les catacombes, d’autres ne font que des toits ou des visites du métro »
Le fait que l’urbex soit peu ou mal connue des gens est directement lié à sa condition même: la visite des sites, lieux, monuments dans le cadre de l’urbex se fait majoritairement de façon clandestine. Par conséquent, difficile d’en faire la promotion…
Certains groupes clandestins spécialisés dans l’Urbex se sont rassemblés à Paris sous le nom de Urban eXperiment. Ce groupe ne fait pas business de cette activité, il s’agit d’exploration, parfois même d’entretien, et de restauration de sites abandonnés ou en décrépitude, point barre. Je vous recommande la lecture du Saint Wikipédia à ce sujet.
Pour ma part, avec l’ami qui m’a initié à cela, nous avions déjà eu l’occasion de voir des petits sites abandonnés de tous. Des maisons, des granges… Ce fut l’occasion de faire de belles photos, dont je vous propose quelques clichés ci-dessous.
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Alors quand cet ami m’a proposé d’explorer une usine abandonnée, l’occasion était trop belle pour ne pas emmener le drone !
J’ai eu l’occasion d’expérimenter, à mes dépens, des petites déconvenues, dont je souhaite vous faire part, histoire que vous soyez parfaitement informés et responsabilisés si vous souhaitez vous lancer dans l’urbex:
- Nous avions fait un tour du site, et étions à peine revenus avec le drone qu’un groupe de gendarmes est venu à notre rencontre. Notre présence n’était pas autorisée sur le site, et pour cause: il est privé, et dangereux. Par ailleurs, des trafics en tout genre, des squats, et parfois même des règlements de compte peuvent se dérouler dans ces lieux abandonnés et isolés de tous. Soyez donc conscient que votre exploration est clandestine, et soyez prudents sur les rencontres que vous faites. Ayez bien conscience que si vous croisez les forces de l’ordre, elles peuvent vous déloger du site.
- REGARDEZ OU VOUS METTEZ LES PIEDS ! J’en ai fait la piètre expérience. Alors que j’avais le nez en l’air, en train de regarder le drone, dans une grande pièce du site, je n’ai pas fait attention au bordel par terre. Résultat, une belle chute (filmée…), un pantalon en lambeau, et un bel arrachage de peau sur tout le genou gauche. Cela aurait pu être pire: j’ai trébuché sur une planche dont les clous dépassaient de 10cm. Je vous laisse imaginer s’ils s’étaient plantés dans ma peau. A ce que je sache, Jésus n’est pas revenu parmi nous après qu’on lui ai planté 4 clous. Ne tentez donc pas l’expérience. (sympa ce petit blasphème hein 😉 )
- Si vous utilisez un drone, évitez de le faire voler en intérieur, ou alors uniquement dans les grandes pièces. J’ai voulu le faire décoller dans un couloir. Toutefois l’absence de signal GPS l’a rendu difficile à contrôler, et il s’est crashé misérablement contre un mur, détruisant au passage 2 de ses hélices.
Je vous recommande donc la plus grande vigilance. J’ai eu l’occasion de tourner de très belles séquences, rassemblées sur cette vidéo. Comme à l’accoutumée, la vidéo est signée FILRAEN STUDIOS, mon studio amateur de création multimédia, qui s’habille au thème de l’urbex, dans un enchevêtrement de barbelés, symbolisant les « sites condamnés » que l’on visite.
L’Urbex, une nouvelle branche qui, si elle vous plait, et si les occasion se représentent, méritera sa place à part entière sur ce blog.
Bon visionnage !