L’appel du feu
11 juillet 2016
Qu’en est-il de tous les projets dont je vous parlais ?
16 septembre 2016
L’appel du feu
11 juillet 2016
Qu’en est-il de tous les projets dont je vous parlais ?
16 septembre 2016

Je vous parlais dans mon précédent article « L’appel du feu » de mon souhait de remonter sur scène, et reprendre les démonstrations de feu. Mes amis, artistes de feu n’ont pas mis longtemps à me convaincre de ressortir bâtons de feu, torches et bolas !

Pour autant, on ne s’improvise pas artiste de feu, même lorsque l’on a exercé par le passé. Et on ne retourne pas faire du feu dans les évènements publics sans prendre quelques précautions, assurances, et surtout, structure officielle !

Encore une fois, comme je le disais dans l’article mentionné plus haut, lorsque vous voyez un artiste de feu sur scène, et plus globalement, tout artiste dit « de rue », il y a toute une préparation et toute une structure qui l’encadre. Il n’est évidemment pas agréable d’envisager le pire, mais l’anticiper peut éviter bien des désagréments.

Voila pourquoi je vais mettre en place une structure juridique et artistique pour assurer mon activité bénévole, et me donner également un support de travail: Aïkaran !

 

 

Le point de départ

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Pendant 4 ans, j’ai été artiste de feu dans l’association « Les Tabards de Feu« , une association de spectacle médiévale orientée fantastique. J’y jouais un personnage nommé « Aïkaran ». Aïkaran est un Elfe dont l’histoire faisait partie d’une grande épopée, la Grande Histoire de Galadya, que nous avions écrite, et qui, il me semble, s’écrit encore à ce jour. La journée, nous jouions des pièces de théâtre, nous dansions, et la nuit, nous étions sur scène pour des spectacles de feu.

C’est avec cette association que j’ai attrapé le « virus » de la scène et du feu. J’ai eu la chance d’être à la tête de cette association pendant 2 ans, et de porter ce projet, aussi bien auprès du public, en développant son implantation sur les réseaux sociaux, mais aussi en permettant à la troupe de se diversifier en terme d’événements. En quelques mois, plus d’un millier de personne nous suivait sur Facebook. Nous avions un gros projet par an, qui se déroulait généralement en été, et y travaillions toute l’année, afin de créer les textes, les danses, les décors, les chants, la pyrotechnie, les spectacles de feu… Et afin de financer ce projet, toute l’année, nous étions sur des événements médiévaux, en déambulation, un peu partout en France.

Au cours de ces 4 ans, nous avons joué pour la Garde Républicaine, à Paris, nous avons organisé des week-end médiévaux au sein de plusieurs châteaux, notamment celui de Peyras (en Charentes) ou bien Roquetaillade (en Gironde). A ces événements, un marché médiéval se greffait bien souvent, et d’autres troupes nous rejoignaient.

Pendant la préparation et l’organisation de ces événements, nous étions à Provins, Brie Comte Robert, bref toutes les villes qui accueillaient des marchés médiévaux.

En 2012, nous étions une trentaine d’artistes dans la troupe. Nous avions diversifié les spectacles de feu. Ces spectacles plaisaient tant au public qu’ils prenaient une place considérable dans nos préparations. Aussi, une division « feu » a été crée au sein de l’association. Ces exhibitions de feu devenaient systématiques lors des événements que nous organisions.

Pour la petite histoire, nous avons joué un week-end en Gironde en 2012. Notre spectacle de feu devait avoir lieu juste avant le feu d’artifice. Le public est venu incroyablement nombreux pour nous voir. Nous étions dans une petite ville de Gironde, et près de 700 personnes s’étaient déplacées pour nous ! Et le plus incroyable, c’est que les gens nous ont préféré au feu d’artifice ! On a appris par la suite que les artificiers nous avaient maudis…

Je crois que je n’ai jamais eu l’occasion de dire aux membres de cette troupe à quel point j’étais fier de les représenter en tant que Président. Car lorsque j’ai quitté la troupe, pour des raisons professionnelles, je suis parti aussi vite que je suis venu. J’ai joué mon dernier spectacle en décembre 2012, et lors du salut final, je me suis tourné vers mes camarades de scène, je me suis incliné pour les remercier, et clap de fin. Je n’étais plus un Tabards. C’est aussi ça le monde du spectacle: personne n’est irremplaçable, on ne manque pas de talents, il faut juste les « révéler ».

Et en 4 ans de spectacle, je peux vous assurer qu’au sein de l’association, de très très beaux talents se sont révélés. Des artistes qui ont su montrer une prestance, un charisme vraiment exceptionnel sur scène. D’autres qui ont conçu avec le directeur artistique des chorégraphies d’une qualité et d’une ambition démesurée pour une association de notre envergure. Rien qu’à vous écrire ces souvenirs, j’en ai des frissons.

Le travail ne manquait pas, on n’arrêtait pas. On tournait les vidéos promotionnelles jusqu’à 4 heures du matin. Généralement, c’était la nervosité et le stress qui nous tenait debout le jour des spectacles, tellement il y avait de travail en amont. Et lorsque le public nous récompensait avec des applaudissements, nous avions gagné. 2, 3, 6, 10 mois difficiles de préparations, tout disparaissait, car nous avions gagné notre pari: faire un spectacle que les gens aiment autant que nous, nous l’aimions.

Le soir même, grande fête, puis, quelques semaines plus tard, on recommençait pour un nouveau spectacle.

Personnellement, avant cette troupe, je n’avais jamais fait d’activité artistique. j’étais employé dans une société informatique… Mais quand le spectacle m’a ouvert ses bras, j’ai eu du mal à sortir par la petite porte 4 ans plus tard.

La scène, le feu, le contact avec les spectateurs, les préparations, le trac, le stress, tout cela me manque, vraiment beaucoup. Maintenant que je vis à 500 km de Paris, difficile de retrouver une troupe. Pire: je me suis forgé une « critique artistique ». Par conséquent, je sais ce que je veux, et ce que je ne veux pas. Je sais ce que j’ai envie de faire, et ceci de manière très détaillée. Il serait donc compliqué de m’accorder au sein d’une troupe.

Après tout, j’ai grandit dans ce métier en même temps que la troupe dans laquelle j’étais. Je suis « formaté » aujourd’hui. La seule troupe qui pourrait me convenir serait celle où j’ai tout appris, et encore… J’ai aujourd’hui des projets artistique personnels qui n’iraient pas avec la troupe. Déjà, à l’époque, j’avais des ambitions qui dépassaient celles de l’association. Le seul moyen pour moi d’agir sans contrainte, c’est de tout recommencer à zéro: tout recréer.

Et c’est une excellente conclusion, car c’est aussi ça le spectacle: créer, jouer, et recréer.

 

 

L’association Aïkaran

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Je pense que dans le domaine artistique, comme partout d’ailleurs, il est important de ne pas renier ses racines. Aïkaran est le nom que j’ai porté au sein des Tabards de Feu. C’était déjà un peu comme un nom de scène. En hommage à cette association, et à celles et ceux qui l’ont faite vivre (et la font vivre encore), je vais donc porter ce nom de nouveau. Quand j’entrerais sur scène, bientôt, ce sera un peu comme s’ils étaient tous auprès de moi.

L’association sera de type Loi 1901, à savoir à but non lucratif. J’ai déjà une activité professionnelle, et je ne veux pas m’enrichir, mais simplement m’amuser, et divertir les gens en faisant ce que j’aime.

Je réside en Alsace, un droit local sur les associations s’applique ici. Mais cela n’empêchera pas la mise en place de cette structure, qui me permettra d’assurer et d’exercer légalement mon activité bénévole, ainsi que de protéger mes créations.

Je dispose déjà d’un lieu où faire mes entraînements. La ville d’ENSISHEIM m’a gentiment prêté un terrain pour travailler.

Je pourrais ainsi proposer des spectacles de feu lors de manifestations médiévales, comme je le faisais avant, mais pas que. Car désormais, je souhaite aussi m’émanciper un peu du médiéval, et travailler sur des chorégraphies et des musiques très contemporaines. L’association vivra des contrats signés pour les spectacles de feu, ainsi que des dons, que les gens pourront faire directement depuis le site web.

 

 

Projet artistique

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Image issue d un spectacle des Tabards de Feu

Dire que l’on est artiste de feu est un grand mot. Car l’art du feu renferme de nombreuses disciplines. Il y a les cracheurs de feu, les manipulateurs, les danseurs, et mêmes certains magiciens prestidigitateurs se spécialisent dans le feu, ce qui en fait donc une discipline également.

Pour ma part, je suis cracheur de feu, et j’ai appris à manipuler le bâton de feu (fire staff). Je compte étendre ces compétences en les améliorant, en les mêlant à des chorégraphies, et en ajoutant les bolas (balles de feu) ainsi que les petits batons de feu à mes disciplines de travail.

Pour porter ces démonstrations et ces chorégraphies, je vais utiliser des musiques médiévales, mais pas uniquement. Je souhaite également travailler sur des sons pop, electro. J’ai déjà une idée de chorégraphie sur un son de Lindsey Stirling, et d’autres artistes plus « commerciaux », où je vais pouvoir mélanger feu et pyrotechnie de manière très intéressante.

Ainsi, je réfléchis à des danses sur Evangéline, ou bien encore certains sons de Katy Perry. Oui oui, Katy Perry, et je vous assure que le résultat sera particulièrement visuel et impressionnant.

Mais ces préparations ont un coût, notamment en ce qui concerne la pyrotechnie. Car je vois certaines chorégraphies en grand, et il me faudra déjà avoir fait quelques spectacles pour supporter financièrement ces chorégraphies. Il faut aussi avoir en tête que les mèches des agrès de feu sont des consommables qui doivent être changées. Et je ne parle pas du combustible…

 

 

Préparations physiques

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La manipulation des agrès de feu impose un travail important d’une grande partie des muscles du corps. En manipulant un baton de feu (que l’on tient à bout de bras), on fait travailler les bras, les épaules, le torse, le ventre, et les hanches.

Il est donc logique de penser qu’une bonne préparation physique est primordiale, afin d’assurer une résistance aux contraintes liées à la manipulation, une agilité, mais aussi afin d’éviter toute blessure. Par ailleurs, je serais seul sur scène. Il n’y aura (pour le moment) personne d’autres pour faire du feu sur scène. Par conséquent, à l’instar d’une troupe ou la qualité du spectacle est le travail d’un groupe, la qualité de mes prestations ne dépendra que de moi. Je vais donc devoir faire preuve d’une exigence plus forte, et préparer mon corps en conséquence.

Pour ce faire, et bien faire, je suis en discussion avec un coach sportif, qui sera en mesure d’orienter des préparations physiques adaptées à cette problématique. Difficile de concilier prise de masse musculaire avec agilité, mais il y a un juste milieu qu’il me faudra trouver.

Et parce que j’ai des idées artistiques, mais que je ne suis pas chorégraphe, je suis également en contact avec un chorégraphe professionnel. Rien n’est définitif à ce jour, mais, pour avoir vu son travail, orienté sur le hip hop, j’aimerais beaucoup travailler avec lui.

 

 

Le site web

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Voici un domaine que je maîtrise déjà puisqu’à l’époque des Tabards de Feu, j’étais également le webmaster. A l’époque, le site était très fréquemment mis à jour. Nous ajoutions les photos de nos prestations, les vidéos, et le site se voyait même complètement transformé visuellement pour chaque saison.

En arrière plan, il y avait tout un tas de services automatisés que j’avais mis en place, notamment les mails automatiques, les notifications aux abonnés, les services internes à l’association (gestion des membres, finances, sections privées…)… Tout ceci était rassemblé sous le terme de « Webservices ». Ca tournait plutôt bien, et ça nous facilitait bien la tâche.

Il va me falloir remettre tout cela en place.

D’ores et déjà, le nom de domaine est réservé, et le site est en place. Du moins, sa structure. Il me reste à y ajouter les contenus. Pour ne pas imposer aux visiteurs un site incomplet, il affiche actuellement une page de construction, avec une présentation de l’association. Le site est disponible à l’adresse http://www.aikaran.com.

Les bases de données sont prêtes. La structure de gestion en arrière plan est également en place. J’ai presque envie de vous dire qu’il ne reste plus qu’à mettre les contenus. Mais c’est aussi cela qui prend du temps.

 

Les réseaux sociaux

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L’association possède déjà sa propre page Facebook et son compte Twitter. Ces médias permettront de relayer les événements passés et à venir, mais aussi de faire connaître l’association, notamment par le biais de placements publicitaires. Quand on sait que plus d’un milliard de personne est sur Facebook, ça laisse rêveur quand à l’audience potentielle que l’on peut cibler…

Naturellement, je ne vise pas le million d’abonné, mais simplement dire aux gens qui pourraient aimer ce que je fais « hey, venez voir ce que je propose ! ». De toute façon, et je vous en parle d’expérience, la meilleure publicité, c’est le bouche à oreille.

Le bouche à oreille est une publicité virale à potentiel exponentiel. Mieux, elle est gratuite. Mais attention: elle est vraie, car elle se base non pas sur ce que vous proposez, mais sur ce que vous faite. Ainsi, le bouche à oreille peut être un formidable tremplin, comme une terrible critique.

Voila une raison de plus de veiller à proposer un travail impeccable et novateur !

 

J’admet avoir sciemment évité Google+ car c’est à mes yeux un réseau mort. Qui va sur Google+ de nos jours ?

 

 

Les médias

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Dans les premiers temps, afin de présenter mes compétences aux visiteurs, les premières présentations seront filmées « privativement », c’est à dire devant une caméra, dans l’unique but d’être affichées sur internet. Si mon travail plait, et si je sais également trouver les bonnes occasions, alors des photos et vidéos de moi en prestations publiques verront le jour. Tout sera bien sur relayé en amont sur internet, afin de permettre à ceux et celles qui le souhaitent de venir me rencontrer. A ce titre, et j’aurais l’occasion de vous le redire, je suis preneur des images et vidéos qui seront captées lors de mes prestations. Une page du site vous permettra de prendre contact avec moi. Avec votre accord, la vidéo / image sera publiée sur le site Aïkaran, et son auteur sera mentionné.

 

Vous l’aurez remarqué, il y a encore pas mal de travail, mais les premiers résultats vont rapidement être visibles. C’est la raison pour laquelle les pages sur les réseaux sociaux sont déjà crées: il y a déjà pas mal de choses à raconter, et à partager. Certaines et certains d’entre vous me connaissent depuis bien longtemps, d’autres me découvrent. C’est donc l’occasion d’établir ce contact, qui, je l’espère va perdurer avec le temps. Je vais y veiller en tout cas !

Amen0thes
Amen0thes
Je suis un passionné d'informatique, mais aussi de sciences, notamment d'astrophysique et d'astronomie. Je réalise des créations numériques de toute sorte (musique, vidéo, photo, photoshop, after effect, créations 3D sous Blender). Quand il fait beau, je sors le drone, je quitte la salle de sport pour courir dehors (même si je déteste courir), et je suis amateur de moto. Et quand il pleut, j'apprend la guitare. Geek ascendant Nerd.

4 Comments

  1. Leomath dit :

    J’ai hâte de voir ça. Je t’encourage et te soutient à 200%.

    Si tu as besoin de moi pour quoique ce soit, tu sais que je répondrai présent. Alors hésites pas.

  2. Biquette dit :

    Trop contente de te revoir dans le spectacle 🙂 Tellement d émotions dans ces moments là que ça nous rattrape un jour… . Je serai ravie de participer a ta nouvelle aventure si tu as besoin!! Je t encourage de tout mon coeur et te souhaite beaucoup de plaisir :-* A bientot!!

  3. Santarace dit :

    Tu m’as fait chialer en parlant de ton départ des tabards. A la lecture j’ai revecu cet instant mais je suis ravi que tu es décider de reprendre le feu et hâte de voir tes prestations et dans refaire avec toi .

  4. Cottron maryse dit :

    Ravie que tu continue le spectacle
    La manière dont tu as rappelé nos partages lors de ces spectacles m a donné des frissons !
    Je te souhaite beaucoup de réussite … Evangeline … Je crois qu on a un projet sur la même musique

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